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Savez-vous pourquoi le Soleil a des cycles de 11 ans ?


Le Soleil, souvent perçu comme un astre stable qui règne au centre du système solaire, connaît en réalité des variations notables à sa surface. Parmi les manifestations les plus visibles, on retrouve les taches sombres qui ponctuent régulièrement son disque brillant.

Ces taches solaires ne sont pas de simples anomalies. Elles traduisent une activité magnétique intense et suivent des cycles qui s’étendent sur environ onze ans. Cette régularité cyclique joue un rôle essentiel pour comprendre l’influence du Soleil sur la Terre, surtout à notre époque moderne.

La formation de ces taches s’explique par la présence de champs magnétiques puissants, qui empêchent le plasma chaud de remonter à la surface. Cela provoque une baisse de la température locale, les rendant plus sombres que le reste de la surface solaire. Parfois, elles dépassent largement la taille de notre planète.

Les variations observées à la surface du Soleil témoignent des mouvements internes du plasma. Les taches sombres sont souvent associées à des événements spectaculaires, tels que les éruptions solaires, qui peuvent être visibles à l’œil nu lors des pics d’activité – sous réserve de précautions pour l’observation.

L’activité solaire suit ce que l’on nomme le cycle de Schwabe, d’une durée d’environ onze ans, durant lequel le nombre de taches augmente puis décroît. Les mouvements du plasma et la rotation différentielle de l’étoile provoquent ces changements, culminant par une inversion des pôles magnétiques tous les onze ans.

Le cycle actuel, amorcé en 2019, a atteint une phase de forte activité en 2024, expliquant l’augmentation du nombre de taches observées ces derniers temps. Suivre leur évolution permet d’anticiper les conséquences potentielles sur notre environnement terrestre.

Parmi les effets notables, les taches solaires sont souvent à l’origine d’éruptions ou d’éjections de masse coronale. Lorsque ces phénomènes interagissent avec notre atmosphère, ils peuvent déclencher des aurores boréales et perturber des infrastructures modernes comme les réseaux électriques, les satellites ou encore les systèmes de communication.

Outre ces risques concrets, une hypothèse suggère que l’activité solaire pourrait influencer le climat terrestre. Toutefois, les chercheurs rappellent que “En réalité, son impact reste négligeable face aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, principales responsables du réchauffement actuel.”

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