La fascination humaine pour la pleine lune remonte à des temps immémoriaux. Son éclat envoûtant a inspiré d’innombrables mythes, comme celui des loups-garous. À notre époque, de nombreuses croyances persistent, notamment celles concernant l’impact de la pleine lune sur l’organisme humain.
Parmi ces croyances, l’idée que les nuits de pleine lune coïncident avec une augmentation des naissances reste tenace. Cependant, une étude de 2004 publiée dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology, portant sur 564.039 accouchements en Caroline du Nord, n’a trouvé aucune corrélation.
La question de l’énergie des enfants durant ces nuits a également suscité l’intérêt scientifique. Une recherche menée auprès de 5.812 enfants de 12 pays a révélé que la pleine lune n’influence pas significativement leur niveau d’activité. Toutefois, une légère diminution de cinq minutes de sommeil a été observée.
Le sommeil profond semble, en revanche, affecté par le cycle lunaire. Une étude de l’université de Bâle a analysé le sommeil de volontaires dans des conditions contrôlées. Les résultats, parus dans Current Biology, montrent une réduction de 30 % du sommeil profond pendant la pleine lune.
Cette découverte a surpris les chercheurs qui espéraient démontrer l’inexistence de ce phénomène. “Nous pensions que cette croyance n’était qu’un mythe”, ont-ils avoué. Ces résultats soulèvent des questions sur l’influence de la lune sur notre biologie.
Ainsi, bien que la science ait démystifié certains aspects liés à la pleine lune, elle a également ouvert de nouvelles perspectives de recherche. L’attrait pour cet astre mystérieux continue de nourrir notre curiosité et nos interrogations quant à ses effets réels.
